Michel Campeau Du 12 janvier au 5 février 2006

[…] de fait, dans Arborescences, corpus de sept séries réalisées entre 2000 et 2003, les fleurs et jardins réapparaissent dans leur exubérance comme des images relais pour figurer le bonheur du moment. Pour la plupart en couleur et en numériques, les photographies d’Arborescences ont été saisies dans les jardins communautaires urbains et coïncident avec une période affective plutôt euphorique chez l’artiste. Branchages, vrilles, bois sont captés sous des angles inusités et défient les espaces naturels exigus de la ville en exacerbant les motifs et les couleurs, images de sensualité, de béatitude et d’émerveillement, images d’éden pourrait-on dire, dans lesquelles Campeau s’est laissé aller à une sorte de jubilation visuelle. Par ailleurs, ce corpus singulier d’où émerge une sorte d’exaltation de la nature met en lumière le glissement […] du corps autobiographique […] qui repositionne l’idée de l’homme dans le paysage à travers ses mythes. [… ]

 

Extrait du texte du catalogue de l’exposition Arborescences. Beauté et paradoxe

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