Les oeuvres que je présente à la Galerie d’art d’Outremont font suite à une série de sculptures que j’ai réalisées avec mes vêtements usagés. Ici, contrairement à mon travail antérieur, je m’attarde à la surface du visible. De par sa nature, le vêtement se prête facilement au jeu de la transformation. Matériau à portée de main, il est lourd de sens puisqu’il nous parle de nos habitudes et de notre identité. Pour ma part, je l’ai abordé directement, me saisissant de sa matière pour créer des surfaces qui se déploient et qui n’ont plus rien à voir avec la fonction initiale de l’objet mais qui évoque, malgré tout, l’expérience humaine.