Depuis 2003, mon travail de peinture emprunte à la biologie moléculaire des processus qui ont cours dans la reproduction des gènes et des protéines. Il s’agit d’utiliser la combinatoire pour produire une variété de modifications évoquant l’animation qui existe au sein du vivant. Ma recherche actuelle se déplace et insiste sur les transformations que subit le vivant lorsqu’on l’associe à son corps étranger. À la manière de la transgenèse, qui dévie le patrimoine génétique héréditaire d’un être vivant en y intégrant de nouveaux gènes, j’introduis des fragments de grille cartésienne dans la souplesse organique des formes elliptiques. Cette rencontre d’éléments de la modernité picturale avec la représentation du vivant produit des formes inusitées, qui se déploient dans un espace construit sur mesure.