Cette installation en mouvement réel met en scène des ombres qui naissent et meurent au rythme lent de l’évanescence. Dans l’espace vide de la galerie, dix formes noires, qui se prolongent au sol par une structure blanche, surgissent constituées par le déploiement de plaques superposées les unes aux autres. Ces ombres humaines disparaissent quelques instants plus tard pour ne laisser dans la galerie qu’un petit monticule de plaquettes noires et de bandelettes blanches. Entre néant et envahissement, cette œuvre suggère le cycle immuable de la vie et de ses éternelles renaissances. Les filins de nylon qui animent l’installation symbolisent la fragilité de l’existence et les touches de couleur cuivre sur les personnages, sa richesse.